A l’instar de tous les sports de compétition, les jeux vidéo pratiqués par des professionnels sont également soumis à des tests anti-dopages. En effet, la drogue et le dopage empoisonnent la plupart des sports pratiqués en professionnel, y compris les compétiteurs en jeu vidéo.
L’origine du test anti-dopage
Au départ, un ex-joueur de Counter Strike a annoncé publiquement qu’il avait joué sous l’effet de stupéfiants. Il a également affirmé que ses adversaires avaient fait de même pour accroître leurs performances et optimiser les chances de gain. L’électronic Sports League ou ESL a décidé d’agir. Auparavant, le règlement spécifiait que la participation à un tournoi en ligne ou hors connexion était prohibée et entraînait l’exclusion du joueur. L’e-sport est devenu un sport mondialement pratiqué et les possibilités de gain sont devenues un énorme enjeu suscitant tous les intérêts. L’ESL a décidé de prendre des mesures drastiques.
Les mesures prises par l’ESL
Pour couper l’herbe sous les pieds des tricheurs et laisser la place au fair-play qui devrait caractériser l’esprit sportif, l’ESL a contacté l’agence allemande anti-dopage. Cette ligue vise à initier une politique de jeu réaliste et juste dans le respect de la vie privée des gamers. L’ESL procède à des contrôles à l’aide de tests cutanés pour dépister des substances qui permettent de décupler les performances des joueurs professionnels. L’ESL compte travailler avec l’agence mondiale anti-dopage afin de mettre en œuvre ces contrôles anti-dopage au niveau des pays qui pratiquent la compétition comme les Etats-Unis, l’Asie et l’Australie. Ces deux agences projettent de lancer un vaste programme de prévention du dopage. Cette mesure s’adresse aux gamers qui se sont inscrits aux compétitions organisées, hébergées et produites par la ligue. L’ESL souhaite fournir aux joueurs, souvent stressés et soumis à la pression, un soutien psychologique et leur remettre toutes les informations utiles.