Avec Until Dawn, Sony a de nouveau fait fort dans la guéguerre des consoles. Pronostiqué pour le PS Move, c’est finalement un jeu spécial PS4 que nous décline Supermassive Games. Faisant le tour entre jeu vidéo et film, le soft se présente telle une aventure effrayante. Chose promise, chose due ?

Une soirée de mort

L’épopée d’Until Dawn se passe dans le cottage de Washington et ses alentours, propriété sise sur la hauteur peu fréquentée de Blackwood Pines. Huit jeunes sont pourchassés par un schizophrène dont l’objectif étant assurément de sortir de cette situation horrible pendant toute une nuit. Avant de vous embarquer dans cette soirée de mort, le studio a introduit un prologue à la place d’une introduction et d’index de commandes. Le scénario est divisé en une dizaine de chapitres, dont la progression est directement relative aux résolutions de l’acteur. Se basant sur la notion de la suite papillon, le studio compromet le gamer en le mettant régulièrement en présence d’options, discussions ou actions, qui agissent sur le scénario.

Côté graphique

Graphiquement extraordinaire, le titre tire parti du rendement de la PS4. Avec une atmosphère sonore appropriée, le jeu nous entraîne dans son environnement ténébreux et sinistre qui plaira aux fans de films d’horreur. Le concept des développeurs à recourir à de véritables acteurs pour modéliser et doubler apporte une touche d’opportunisme non-négligeable. Manette en main, le jeu s’avère facile et requiert de la réactivité car manquer un QTE implique des suites fatales sur un ou de multiples personnages. L’usage gyroscopique de la manette est aussi employé pour orienter les sources phosphorescentes. Les multiples embranchements dans le scénario procurent une durée de vie plus qu’acceptable, prolongée par les accessoires à ramasser permettant de mieux connaitre le scénario. Au final, en guise de prime, le jeu offre une prime et une galerie vidéo : Behind The Scene.

 

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