Everybody’s gone to the Rapture est un titre de Chinese Room pour les fans de Walking simular ou de simulateur de balade. Nous allons découvrir le fil de l’histoire et l’aspect fonctionnel.
Le fil de l’histoire
L’action se déroule à Shropshine, un village typiquement anglais qui s’est vidé de tous ses occupants. L’objectif du jeu consiste à comprendre les raisons de cette étrange disparition. En sillonnant les artères, les jardins et les demeures vides du village, vous serez guidé par un personnage lumineux qui vous mènera vers les différents points d’intérêts. Ces points lumineux serviront également à interpréter des silhouettes de lumière à titre de flashbacks pour définir au gamer les types événements qui se sont passés avant son arrivée. Les interactions présentes sont des messages radios et téléphoniques. Le manque d’informations crée un climat de doute.
Le graphisme et les fonctionnalités
Le graphisme est bien maîtrisé avec des images du village qui reflètent l’ambiance générale avec une modélisation adéquate. Idem pour la bande son qui restitue parfaitement l’ambiance du jeu. Les flashbacks lumineux gagneraient à être plus précis pour l’identification et nécessitent le recours aux sous-titres. Le déplacement laisse à désirer. En effet, la lenteur est de mise dans ce jeu malgré la présence d’action sprint qui ne règle pas le problème. En optant pour ce design hasardeux, les développeurs ont fait un pari risqué car en évitant la dispersion du joueur et en optant volontairement pour un rythme trop lent, l’expérience de narration perd en attrait et en intensité. Toutefois, les descriptifs de menus d’option sont en adéquation avec l’univers du jeu. Ainsi, les procédures d’évacuation et de sécurité ont été bien pensées et reflètent fidèlement ce qui se passe dans la vraie vie. Si Everybody’s gone to the Rapture avait pu allier interaction et vitesse de déplacement, le jeu gagnerait en efficacité et en cohésion.